Parole de Dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur
Parole de dieu chaque jour

Prière avec Marie, mère du Seigneur

Mémoire de Lazare de Béthanie. Prions pour tous les grands malades et les moribonds. Souvenons-nous de ceux qui sont morts du sida. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière avec Marie, mère du Seigneur
Mardi 17 décembre

Mémoire de Lazare de Béthanie. Prions pour tous les grands malades et les moribonds. Souvenons-nous de ceux qui sont morts du sida.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

L'Esprit du Seigneur est sur toi.
Celui qui naîtra de toi sera saint.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Matthieu 21,28-32

" Mais dites-moi votre avis. Un homme avait deux enfants. S'adressant au premier, il dit : "Mon enfant, va-t'en aujourd'hui travailler à la vigne. " -

"Je ne veux pas", répondit-il ; ensuite pris de remords, il y alla.

S'adressant au second, il dit la même chose ; l'autre répondit : "Entendu, Seigneur", et il n'y alla point.

Lequel des deux a fait la volonté du père ? " - " Le premier ", disent-ils. Jésus leur dit : " En vérité je vous le dis, les publicains et les prostituées arrivent avant vous au Royaume de Dieu.

En effet, Jean est venu à vous dans la voie de la justice, et vous n'avez pas cru en lui ; les publicains, eux, et les prostituées ont cru en lui ; et vous, devant cet exemple, vous n'avez même pas eu un remords tardif qui vous fit croire en lui. "

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Nous sommes, Seigneur, tes serviteurs
qu'il nous advienne selon ta Parole.

Alléluia, alléluia, alléluia.

La parabole que nous avons entendue est propre à Matthieu. Le Seigneur, après la demande des grands prêtres qui mettent son autorité en question, rapporte la parabole du père qui envoie ses deux fils travailler dans sa vigne. Le premier dit « oui », puis n’y va pas, tandis que le second fait exactement le contraire. Evidemment Jésus conclut que c’est le second et non le premier qui accomplit la volonté du père. Après avoir d’abord répondu « non », il se repend et va à la vigne. Qui sait, peut-être a-t-il pensé au visage douloureux de son père, après sa réponse stupide, ou bien constaté l’état déplorable de la vigne ? En conclusion, il se repend de sa première réponse et décide d’obéir à son père. Le repentir – la Bible le souligne de nombreuses fois – efface un grand nombre de péchés. Le mal n’est pas de ne pas avoir voulu, mais bien de continuer à dire « non ». Le mal n’est pas de sentir la morsure de notre propre égoïsme, mais de laisser ce dernier nous dominer. Cette parabole évangélique met à nu la contradiction entre le dire et le faire, qui caractérise souvent notre manière d’agir. Elle vient d’une opposition qui divise les hommes entre eux, comme s’il y avait d’un côté ceux qui font et de l’autre ceux qui disent. Peu de temps après, Jésus rendra visible le « cancer » de la doctrine et de la piété des pharisiens, justement dans la divergence entre leur dire et leur faire : « Ne vous réglez pas sur leurs actes, car ils disent et ne font pas » (23, 3). C’est le plus grand danger dans le service de Dieu et des hommes. La parole de l’Évangile nous incite à bien examiner notre vie. Peut-être nous rendons-nous compte que cette parabole concerne chacun de nous. Combien de fois aimons-nous seulement en paroles ! Combien de fois faisons-nous de grands discours, mais dans la suite, nos journées sont vides d’engagement et d’attention aux autres. Combien de fois ne sommes-nous pas prompts à accuser les autres pour leur conduite fautive et à être plus qu’indulgents pour nous-mêmes ? Le Seigneur nous rappelle que ce qui compte dans notre comportement, c’est d’aimer vraiment, d’être miséricordieux dans les faits, de montrer de l’amitié et une solidarité vraie envers les pauvres. Ce n’est pas celui qui fait de beaux discours qui se sauve, mais celui qui accomplit de bonnes œuvres. Jésus l’avait déjà dit au début de sa prédication : « Ce n’est pas en me disant ‘Seigneur, Seigneur’, qu’on entrera dans le Royaume des cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Mt 7, 21). La foi ne consiste pas fondamentalement à prononcer des formules correctes, mais à mettre en pratique l’Évangile de l’amour envers tous, même envers nos ennemis. Aujourd’hui le monde n’a pas besoin de tant de paroles, mais d’hommes et de femmes qui savent montrer dans leur vie la vérité et la beauté de l’Évangile de l’amour. Jésus l’a fait le premier : il est descendu du ciel et venu sur terre, et il s’est fait enfant pour être fort du seul amour du Père.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.