Parole de Dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix
Parole de dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix

Souvenir de Modesta, une femme sans logis qu'on a laissé mourir à la gare Termini de Rome, sans la secourir, parce qu'elle était sale. Avec elle, nous nous souvenons de la mort de tous ceux qui n'ont pas de domicile fixe. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière de la Sainte Croix
Vendredi 31 janvier

Souvenir de Modesta, une femme sans logis qu’on a laissé mourir à la gare Termini de Rome, sans la secourir, parce qu’elle était sale. Avec elle, nous nous souvenons de la mort de tous ceux qui n’ont pas de domicile fixe.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ceci est l'Évangile des pauvres,
la libération des prisonniers,
la vue aux aveugles,
la liberté des opprimés.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Marc 4,26-34

Et il disait : " Il en est du Royaume de Dieu comme d'un homme qui aurait jeté du grain en terre :

qu'il dorme et qu'il se lève, nuit et jour, la semence germe et pousse, il ne sait comment.

D'elle-même, la terre produit d'abord l'herbe, puis l'épi, puis plein de blé dans l'épi.

Et quand le fruit s'y prête, aussitôt il y met la faucille, parce que la moisson est à point. "

Et il disait : " Comment allons-nous comparer le Royaume de Dieu ? ou par quelle parabole allons-nous le figurer ?

C'est comme un grain de sénevé qui, lorsqu'on le sème sur la terre, est la plus petite de toutes les graines qui sont sur la terre ;

mais une fois semé, il monte et devient la plus grande de toutes les plantes potagères, et il pousse de grandes branches, au point que les oiseaux du ciel peuvent s'abriter sous son ombre. "

C'est par un grand nombre de paraboles de ce genre qu'il leur annonçait la Parole selon qu'ils pouvaient l'entendre ;

et il ne leur parlait pas sans parabole, mais, en particulier, il expliquait tout à ses disciples.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Dans son Évangile, Marc reprend sur cette page deux paraboles prononcées par Jésus. La première est celle du grain qui pousse tout seul. C’est l’image de la Parole de Dieu, qui, une fois semée, a une force qui lui est propre et qui ne dépend pas de nous. Chaque fois que l’Évangile est communiqué et qu’il touche le cœur, tôt ou tard, il porte des fruits. Du reste, le prophète Isaïe disait déjà : « Comme la pluie et la neige descendent du ciel et n’y remontent pas sans avoir arrosé la terre, l’avoir fécondée et fait germer, pour qu’elle donne la semence au semeur et le pain comestible, de même, la parole qui sort de ma bouche ne me revient pas sans résultat. » (Is 55, 10-11). Certes, le problème est celui de la communication. C’est là une grande responsabilité confiée à l’Église et à tout croyant. Il y a une grande soif d’Évangile parmi les gens et souvent nous restons silencieux, parce que malheureusement nous pensons qu’il y a des choses plus robustes et plus fortes que la Parole de Dieu. C’est une très grave erreur parce qu’elle nous emprisonne dans les filets de nos mesquineries. Si nous accueillons l’Évangile dans notre cœur, si nous sommes généreux à le communiquer, sa force nous dérange, car elle ne suit pas nos pauvres mesures humaines. La Parole de Dieu – Jésus nous éclaire – est justement comme une semence, même comme la plus petite des semences. Jésus semble insister sur la faiblesse de l’Évangile. En effet, qu’y a-t-il de plus faible que le petit livre de l’Évangile ? Il n’est qu’une parole qui risque d’être méconnue, oubliée, éloignée, même bafouée. Pourtant cette parole a une force incroyable et très précieuse. Nous pourrions dire que c’est le seul vrai trésor que possèdent les disciples et la seule force véritable qui réussit à changer le cœur des hommes. Si l’Évangile est accueilli dans le cœur et traité avec attention, il fait jaillir une force incroyable de changement. Il ne transforme pas seulement le cœur de celui qui l’écoute, mais il étend son influence bien au-delà de lui-même. « Il pousse de grandes branches au point que les oiseaux du ciel peuvent s’abriter sous son ombre ». L’Évangile est la force des disciples et de la communauté chrétienne, petite ou grande. La seule chose qui est demandée aux disciples est de se laisser submerger par l’énergie de cette petite semence.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.