Lors de la cérémonie d'inauguration de la rencontre internationale "L'audace de la Paix", Andrea Riccardi, fondateur de Sant'Egidio, a souligné : "Après 1989, une génération a espéré un monde plus uni, pacifique, démocratique. Mais quelque chose n’a pas pris la tournure espérée, sous l’emprise, peut être, du processus de la globalisation économique". Il a rappelé que: "Nous n'avons cessé, chaque année, de nous donner rendez-vous, de ville en ville, pour invoquer la paix, revêtus de la diversité de nos traditions religieuses, pour éviter que le rêve de la paix ne soit enseveli".
Ce chemin de dialogue est parcouru ces jours-ci lors de différents forums, à Berlin, qui abordent les défis contemporains. Comme l'a dit A. Riccardi, "l'audace de la paix signifie croire que des alternatives sont possibles".
Le président de Guinée Bissau, Umaro Sissoco, a, par exemple, évoqué la nécessité d'un nouveau partenariat entre l'Afrique et l'Europe pour répondre aux crises actuelles. Dans ce monde nouveau, le dialogue reste plus que jamais une réponse à la globalisation sans visage qui s'est développée.
L'archevêque de Paris, Laurent Ulrich, a ainsi insisté sur le fait que : "le dialogue doit permettre d'accueillir le point-de-vue de l'autre pour contribuer à la vérité".
Andrea Riccardi a bien résumé l'objectif de ces journées dans l'esprit d'Assise: "la situation difficile actuelle demande de l'audace pour nous conduire au-delà des murs de l'impossible".
