Parole de Dieu chaque jour

Pri?re avec Marie, m?re du Seigneur
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Pri?re avec Marie, m?re du Seigneur
Mardi 5 mars


Lecture de la Parole de Dieu

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

L'Esprit du Seigneur est sur toi.
Celui qui na?tra de toi sera saint.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

1 Corinthiens 9,1-18

Ne suis-je pas libre ? Ne suis-je pas ap?tre ? N'ai-je donc pas vu J?sus, notre Seigneur ? N'?tes-vous pas mon ?uvre dans le Seigneur ?

Si pour d'autres je ne suis pas ap?tre, pour vous du moins je le suis ; car c'est vous qui, dans le Seigneur, ?tes le sceau de mon apostolat.

Ma d?fense contre ceux qui m'accusent, la voici :

N'avons-nous pas le droit de manger et de boire ?

N'avons-nous pas le droit d'emmener avec nous une femme chr?tienne, comme les autres ap?tres, et les fr?res du Seigneur, et C?phas ?

Ou bien, est-ce que moi seul et Barnab?, nous n'avons pas le droit de ne pas travailler ?

Qui fait jamais campagne ? ses propres frais ? Qui plante une vigne et n'en mange pas le fruit ? Qui fait pa?tre un troupeau et ne se nourrit pas du lait du troupeau ?

N'y a-t-il l? que propos humains ? Ou bien la Loi ne le dit-elle pas aussi ?

C'est bien dans la Loi de Mo?se qu'il est ?crit : Tu ne muselleras pas le b?uf qui foule le grain. Dieu se mettrait-il en peine des b?ufs ?

N'est-ce pas ?videmment pour nous qu'il parle ? Oui, c'est pour nous que cela a ?t? ?crit : celui qui laboure doit labourer dans l'esp?rance, et celui qui foule le grain, dans l'esp?rance d'en avoir sa part.

Si nous avons sem? en vous les biens spirituels, est-ce chose extraordinaire que nous r?coltions vos biens temporels ?

Si d'autres ont ce droit sur vous, ne l'avons-nous pas davantage ? Cependant nous n'avons pas us? de ce droit. Nous supportons tout au contraire pour ne pas cr?er d'obstacle ? l'?vangile du Christ.

Ne savez-vous pas que les ministres du temple vivent du temple, que ceux qui servent ? l'autel partagent avec l'autel ?

De m?me, le Seigneur a prescrit ? ceux qui annoncent l'?vangile de vivre de l'?vangile.

Mais je n'ai us?, moi, d'aucun de ces droits, et je n'?cris pas cela pour qu'il en soit ainsi ? mon ?gard ; plut?t mourir que de... Mon titre de gloire, personne ne le r?duira ? n?ant.

Annoncer l'?vangile en effet n'est pas pour moi un titre de gloire ; c'est une n?cessit? qui m'incombe. Oui, malheur ? moi si je n'annon?ais pas l'?vangile !

Si j'avais l'initiative de cette t?che, j'aurais droit ? une r?compense ; si je ne l'ai pas, c'est une charge qui m'est confi?e.

Quelle est donc ma r?compense ? C'est qu'en annon?ant l'?vangile, j'offre gratuitement l'?vangile, sans user du droit que me conf?re l'?vangile.

 

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Nous sommes, Seigneur, tes serviteurs
qu'il nous advienne selon ta Parole.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Paul, parlant ici de lui-m?me et de son charisme apostolique, est oblig? de se d?fendre contre les incompr?hensions malveillantes suscit?es par certains chr?tiens qui voulaient miner son autorit? apostolique. Pour Paul, il ne s?agissait pas de d?fendre une question d?ordre priv?. En effet, en sapant son autorit? ou en ne reconnaissant pas son charisme, ces gens-l? mettaient en danger l?unit? de la communaut? chr?tienne et donc sa stabilit?. Il ne peut pas y avoir de communaut? chr?tienne sans une r?f?rence paternelle. Comme tous les autres ap?tres et ?vang?lisateurs, Paul est le p?re de la communaut? de Corinthe. Il leur d?clare : ? N??tes-vous pas mon ?uvre dans le Seigneur ? Si pour d?autres je ne suis pas ap?tre, pour vous du moins je le suis ; car c?est vous qui, dans le Seigneur, ?tes le sceau de mon apostolat ? (v. 1-2). Pour cela, il aurait m?me le droit d??tre soutenu mat?riellement, comme cela se passait pour bien d?autres pr?dicateurs. Lui a pourtant voulu y renoncer, non pas par vaine gloire ou par envie de nouveaut?, mais pour souligner son enti?re libert?, plus encore, la pleine gratuit? dans l?annonce de l??vangile. En renon?ant ? son droit ? la r?compense, l?ap?tre manifeste de fa?on extr?mement claire la gratuit? de sa pr?dication. Du reste, on pourrait ajouter qu?il n?y a aucun prix ? payer pour pouvoir m?riter l??vangile, pour pr?tendre ? l?amour de Dieu. Il ne s?agit pas en effet d?un m?rite de Paul. La pr?dication n?est pas le fruit de sa bont?, de ses bonnes dispositions. Il a re?u un don de Dieu, une force int?rieure ? le ? charisme ? ? qui le pousse ? communiquer l??vangile : ? Annoncer l??vangile en effet n?est pas pour moi un titre de gloire ; c?est une n?cessit? qui m?incombe. Oui, malheur ? moi si je n?annon?ais pas l??vangile ! ? (v. 16). Et l?unique r?compense ? laquelle il pr?tend est de continuer ? l?annoncer gratuitement. Dans un monde comme le n?tre o? tout se commercialise, l?ap?tre se pose avec grande efficacit? comme exemple de gratuit? ?vang?lique pour chaque croyant.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.