Parole de Dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix
Parole de dieu chaque jour

Prière de la Sainte Croix

Mémoire de Saint Adalbert, évêque de Prague. Il fut martyrisé en Prusse orientale où il s'était rendu pour annoncer l'Evangile (†997). Il séjourna à Rome où sa mémoire es vénérée dans la basilique Saint-Barthélemy sur l'Île du Tibre. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Prière de la Sainte Croix
Vendredi 23 avril

Mémoire de Saint Adalbert, évêque de Prague. Il fut martyrisé en Prusse orientale où il s'était rendu pour annoncer l'Evangile (†997). Il séjourna à Rome où sa mémoire es vénérée dans la basilique Saint-Barthélemy sur l'Île du Tibre.


Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ceci est l'Évangile des pauvres,
la libération des prisonniers,
la vue aux aveugles,
la liberté des opprimés.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Jean 6,52-59

Les Juifs se querellaient entre eux : « Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? »
Jésus leur dit alors : « Amen, amen, je vous le dis : si vous ne mangez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n’avez pas la vie en vous.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour.
En effet, ma chair est la vraie nourriture, et mon sang est la vraie boisson.
Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi, et moi, je demeure en lui.
De même que le Père, qui est vivant, m’a envoyé, et que moi je vis par le Père, de même celui qui me mange, lui aussi vivra par moi.
Tel est le pain qui est descendu du ciel : il n’est pas comme celui que les pères ont mangé. Eux, ils sont morts ; celui qui mange ce pain vivra éternellement. »
Voilà ce que Jésus a dit, alors qu’il enseignait à la synagogue de Capharnaüm.

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Le Fils de l'homme
est venu pour servir.
Que celui qui veut être grand
se fasse le serviteur de tous.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Ce passage évangélique nous présente la seconde partie du discours de Jésus sur le pain de la vie à la synagogue de Capharnaüm. Lorsque son discours devient plus clair et demande à ses auditeurs de s'impliquer dans le mystère de Jésus, ces derniers l'interrompent et commencent à murmurer contre lui. " Comment celui-là peut-il nous donner sa chair à manger ? ". Ils se sentent rassasiés par la vie qu'ils mènent. Même si ce n'est pas vrai. Ils préfèrent demeurer dans leur quotidien triste et banal plutôt que de s'engager dans un projet plus large qui exige d'abandonner leur tranquillité avare. Celui qui est rassasié de lui-même ne demande pas, celui qui est plein de son propre " moi " ne s'incline pas. En vérité, même si nous sommes repus et entourés de biens, de nourriture et de paroles, nous avons faim; faim de bonheur, faim d'amour. Nous devrions regarder un peu plus les pauvres qui réclament avec insistance et les imiter. Dans une société repue et consumériste, mais toujours triste et myope, les pauvres peuvent devenir les maîtres d'une nouvelle vie. Ils mettent en évidence ce que nous sommes réellement : des mendiants d'amour et d'attention. Les pauvres ont faim, pas seulement de pain, mais également d'amour. C'est la même chose pour nous. Jésus continue de nous dire : " si vous ne mangez la chair du Fils de l'homme et ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous ". Pour avoir la vie, il ne suffit pas de vouloir, il ne suffit pas de comprendre ; il faut manger, se nourrir de l'Évangile et de l'amour de nos frères. Il nous faut mendier un pain que le monde ne sait pas produire et qu'il ne peut donc pas donner. La nourriture de l'Eucharistie nous est donnée gratuitement, tout le monde peut y participer. Chaque fois que nous y participons, nous anticipons le ciel sur la terre. Autour de l'autel, nous trouvons ce qui nous nourrit et étanche notre soif, aujourd'hui et pour l'éternité. Avec ce repas, nous apprenons ce qu'est la vie éternelle, celle qui vaut la peine d'être vécue : " Qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui ". L'Eucharistie nous modèle parce que nous ne vivons plus seulement pour nous-mêmes, mais pour le Seigneur et pour nos frères. Le bonheur et l'éternité de la vie dépendent de notre capacité à faire fructifier l'amour évangélique que nous recevons de l'Eucharistie. Ainsi, les Pères de l'Église disaient que les chrétiens " vivent selon le dimanche ", précisément dans la logique de l'Eucharistie, de Jésus qui est venu pour servir et pour faire s'épanouir l'amour entre les hommes.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.