Parole de Dieu chaque jour

Pri?re pour l'Eglise
Parole de dieu chaque jour

Pri?re pour l'Eglise

M?moire de saint Jean Chrysostome (? bouche d'or ?), ?v?que et docteur de l'?glise (349-407). La liturgie la plus r?pandue dans l'?glise byzantine porte son nom. Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Pri?re pour l'Eglise
Jeudi 13 septembre

Psaume responsorial

Psaume 118b (119b)

Rappelle-toi ta parole ? ton serviteur, dont tu fis mon espoir.

Voici ma consolation dans ma mis?re ta promesse me vivifie.

Les superbes m'ont bafou? ? plaisir, sur ta loi je n'ai pas fl?chi.

Je me rappelle tes jugements d'autrefois, Yahv?, et je me console.

La fureur me prend devant les impies, qui d?laissent ta loi.

Cantiques pour moi, que tes volont?s, en ma demeure d'?tranger.

Je me rappelle dans la nuit ton nom, Yahv?, et j'observe ta loi.

Voici qui est pour moi garder tes pr?ceptes.

Ma part, ai-je dit, Yahv?, c'est d'observer tes paroles.

De tout cœur, je veux attendrir ta face, piti? pour moi selon ta promesse!

Je fais r?flexion sur mes voies et je reviens ? ton t?moignage.

Je me h?te et je ne retarde d'observer tes commandements.

Les filets des impies m'environnent, je n'oublie pas ta loi.

Je me l?ve ? minuit, te rendant gr?ce pour tes justes jugements,

alli? que je suis de tous ceux qui te craignent et observent tes pr?ceptes.

De ton amour, Yahv?, la terre est pleine, apprends-moi tes volont?s.

Tu as fait du bien ? ton serviteur, Yahv?, selon ta parole.

Apprends-moi le bon sens et le savoir, car j'ai foi dans tes commandements.

Avant d'?tre afflig? je m'?garais, maintenant j'observe ta promesse.

Toi, le bon, le bienfaisant, apprends-moi tes volont?s.

Les superbes m'engluent de mensonge, moi de tout cœur je garde tes pr?ceptes.

Leur cœur est ?pais comme la graisse, moi, ta loi fait mes d?lices.

Un bien pour moi, que d'?tre afflig? afin d'apprendre tes volont?s.

Un bien pour moi, que la loi de ta bouche, plus que millions d'or et d'argent.

Tes mains m'ont fait et fix?, fais-moi comprendre, j'apprendrai tes commandements.

Qui te craint me voit avec joie, car j'esp?re en ta parole.

Je sais, Yahv?, qu'ils sont justes, tes jugements, que tu m'affliges avec v?rit?.

Que ton amour me soit consolation, selon ta promesse ? ton serviteur!

Que m'advienne ta tendresse et je vivrai, car ta loi fait mes d?lices.

Honte aux superbes qui m'accablent de mensonge! moi, je m?dite tes pr?ceptes.

Que se tournent vers moi ceux qui te craignent et qui savent ton t?moignage!

Que mon cœur soit impeccable en tes volont?s pas de honte alors pour moi.

Jusqu'au bout mon ?me ira pour ton salut, j'esp?re en ta parole.

Jusqu'au bout mes yeux pour ta promesse, quand m'auras-tu consol??

Rendu pareil ? une outre qu'on enfume, je n'oublie pas tes volont?s.

Combien seront les jours de ton serviteur, quand jugeras-tu mes pers?cuteurs?

Des superbes me creusent des fosses ? l'encontre de ta loi.

V?rit?, tous tes commandements : aide-moi, quand le mensonge me pers?cute.

On viendrait ? bout de moi sur terre, sans que je laisse tes pr?ceptes.

Selon ton amour vivifie-moi, je garderai le t?moignage de ta bouche.

? jamais, Yahv?, ta parole, immuable aux cieux;

d'?ge en ?ge, ta v?rit?; tu fixas la terre, elle subsiste;

par tes jugements tout subsiste ? ce jour, car toute chose est ta servante.

Si ta loi n'e?t fait mes d?lices, je p?rissais dans la mis?re.

Jamais je n'oublierai tes pr?ceptes, par eux tu me vivifies.

Je suis tien, sauve-moi, je cherche tes pr?ceptes.

Que les impies me guettent pour ma perte, je comprends ton t?moignage.

De toute perfection j'ai vu le bout combien large, ton commandement!

 

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.