Parole de Dieu chaque jour

Le jour du Seigneur
Parole de dieu chaque jour

Le jour du Seigneur

30e dimanche du Temps ordinaire Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Le jour du Seigneur
Dimanche 29 octobre

Psaume responsorial

Psaume 17 (18)

Je t'aime, Yahv?, ma force mon sauveur, tu m'as sauv? de la violence .

Yahv? est mon roc et ma forteresse, mon lib?rateur, c'est mon Dieu. Je m'abrite en lui, mon rocher, mon bouclier et ma force de salut, ma citadelle et mon refuge.

J'invoque Yahv?, digne de louange et je suis sauv? de mes ennemis.

Les flots de la Mort m'enveloppaient, les torrents de B?lial m'?pouvantaient;

les filets du Sh?ol me cernaient, les pi?ges de la Mort m'attendaient.

Dans mon angoisse j'invoquai Yahv?, vers mon Dieu je lan?ai mon cri; il entendit de son temple ma voix et mon cri parvint ? ses oreilles.

Et la terre s'?branla et chancela, les assises des montagnes fr?mirent, sous sa col?re elles furent ?branl?es ;

une fum?e monta ? ses narines et de sa bouche un feu d?vorait des braises s'y enflamm?rent .

Il inclina les cieux et descendit, une sombre nu?e sous ses pieds;

il chevaucha un ch?rubin et vola, il plana sur les ailes du vent.

Il fit des t?n?bres son voile, sa tente, t?n?bre d'eau, nu?e sur nu?e;

un ?clat devant lui enflammait gr?le et braises de feu.

Yahv? tonna des cieux, le Tr?s-Haut donna de la voix;

il d?cocha ses fl?ches et les dispersa, il lan?a les ?clairs et les chassa.

Et le lit de la mer apparut, les assises du monde se d?couvrirent, au grondement de ta menace, Yahv?, au vent du souffle de tes narines.

Il envoie d'en haut et me prend, il me retire des grandes eaux,

il me d?livre d'un puissant ennemi, d'adversaires plus forts que moi.

Ils m'attendaient au jour de mon malheur, mais Yahv? fut pour moi un appui;

il m'a d?gag?, mis au large, il m'a sauv?, car il m'aime.

Yahv? me rend selon ma justice, selon la puret? de mes mains me r?tribue,

car j'ai gard? les voies de Yahv? sans faillir loin de mon Dieu.

Ses jugements sont tous devant moi, ses d?crets, je ne les ai pas ?cart?s,

mais je suis irr?prochable avec lui, je me garde contre le p?ch?.

Et Yahv? me r?tribue selon ma justice, ma puret? qu'il voit de ses yeux.

Tu es fid?le avec le fid?le, sans reproche avec l'irr?prochable,

pur avec qui est pur mais rusant avec le fourbe,

toi qui sauves le peuple des humbles, et rabaisses les yeux hautains.

C'est toi, Yahv?, ma lampe, mon Dieu ?claire ma t?n?bre;

avec toi je force l'enceinte, avec mon Dieu je saute la muraille.

Dieu, sa voie est sans reproche et la parole de Yahv? sans alliage. Il est, lui, le bouclier de quiconque s'abrite en lui.

Qui donc est Dieu, hors Yahv?? Qui est Rocher, sinon notre Dieu?

Ce Dieu qui me ceint de force et rend ma voie irr?prochable,

qui ?gale mes pieds ? ceux des biches et me tient debout sur les hauteurs,

qui instruit mes mains au combat, mes bras ? bander l'arc d'airain.

Tu me donnes ton bouclier de salut ta droite me soutient , tu ne cesses de m'exaucer,

tu ?largis mes pas sous moi et mes chevilles n'ont point fl?chi.

Je poursuis mes ennemis et les atteins, je ne reviens pas qu'ils ne soient achev?s;

je les frappe, ils ne peuvent se relever, ils tombent, ils sont sous mes pieds.

Tu m'as ceint de force pour le combat, tu fais ployer sous moi mes agresseurs;

mes ennemis, tu me fais voir leur dos, ceux qui me ha?ssent, je les extermine.

Ils crient, et pas de sauveur, vers Yahv?, mais pas de r?ponse;

je les broie comme poussi?re au vent, je les foule comme la boue des ruelles.

Tu me d?livres des querelles de mon peuple, tu me mets ? la t?te des nations; le peuple que j'ignorais m'est asservi,

les fils d'?trangers me font leur cour, ils sont tout oreille et m'ob?issent;

les fils d'?trangers faiblissent, ils quittent en tremblant leurs r?duits.

Vive Yahv?, et b?ni soit mon rocher, exalt?, le Dieu de mon salut,

le Dieu qui me donne les vengeances et prosterne les peuples sous moi!

Me d?livrant d'ennemis furieux, tu m'exaltes par-dessus mes agresseurs, tu me lib?res de l'homme de violence.

Aussi je te louerai, Yahv?, chez les pa?ens, et je veux jouer pour ton nom

"Il multiplie pour son roi les d?livrances et montre de l'amour pour son oint, pour David et sa descendance ? jamais."

 

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.