Parole de Dieu chaque jour

Le jour du Seigneur
Parole de dieu chaque jour

Le jour du Seigneur

4e dimanche du Temps Ordinaire Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Le jour du Seigneur
Dimanche 3 f?vrier

Deuxi?me lecture

1 Corinthiens 12,31-13,13

Aspirez aux dons sup?rieurs. Et je vais encore vous montrer une voie qui les d?passe toutes.

Quand je parlerais les langues des hommes et des anges, si je n'ai pas la charit?, je ne suis plus qu'airain qui sonne ou cymbale qui retentit.

Quand j'aurais le don de proph?tie et que je conna?trais tous les myst?res et toute la science, quand j'aurais la pl?nitude de la foi, une foi ? transporter des montagnes, si je n'ai pas la charit?, je ne suis rien.

Quand je distribuerais tous mes biens en aum?nes, quand je livrerais mon corps aux flammes, si je n'ai pas la charit?, cela ne me sert de rien.

La charit? est longanime ; la charit? est serviable ; elle n'est pas envieuse ; la charit? ne fanfaronne pas, ne se gonfle pas ;

elle ne fait rien d'inconvenant, ne cherche pas son int?r?t, ne s'irrite pas, ne tient pas compte du mal ;

elle ne se r?jouit pas de l'injustice, mais elle met sa joie dans la v?rit?.

Elle excuse tout, croit tout, esp?re tout, supporte tout.

La charit? ne passe jamais. Les proph?ties ? elles dispara?tront. Les langues ? elles se tairont. La science ? elle dispara?tra.

Car partielle est notre science, partielle aussi notre proph?tie.

Mais quand viendra ce qui est parfait, ce qui est partiel dispara?tra.

Lorsque j'?tais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant ; une fois devenu homme, j'ai fait dispara?tre ce qui ?tait de l'enfant.

Car nous voyons, ? pr?sent, dans un miroir, en ?nigme, mais alors ce sera face ? face. ? pr?sent, je connais d'une mani?re partielle ; mais alors je conna?trai comme je suis connu.

Maintenant donc demeurent foi, esp?rance, charit?, ces trois choses, mais la plus grande d'entre elles, c'est la charit?.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.