Mémoire de Saint Joseph travailleur et fête du travail.

Lecture de la Parole de Dieu

Alléluia, alléluia, alléluia.

Vous êtes une race élue,
une nation sainte, un sacerdoce royal,
peuple acquis par Dieu
pour proclamer ses louanges

Alléluia, alléluia, alléluia.

Jean 15, 1-8

Alléluia, alléluia, alléluia.

Vous serez saints,
parce que je suis Saint, dit le Seigneur.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Avec l'image du Père comme le cultivateur, du Fils comme la vigne et des disciples comme les sarments, est décrite cette circularité de l'amour qui unit les disciples à Jésus et au Père. C'est une image qui est utilisée à plusieurs reprises dans l'Écriture pour décrire la relation entre le Seigneur et son peuple. En ce jour qui associe la figure de saint Joseph à la fête du travail, cette image nous rappelle que l'union entre la vigne et les sarments est à l'origine de bons fruits. Jésus, en unissant les disciples à lui, les fait participer au même amour que celui qu'il a avec le Père. Il commence par dire: " Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments ". Par cette image, il veut que les disciples comprennent bien le type de lien qu'il établit avec eux. La relation est si étroite qu'ils ne font plus qu'un avec lui. En effet, le sarment ne vit et ne porte du fruit que s'il reste attaché à la vigne. S'il s'en détachait, il se dessécherait et mourrait. Rester attaché à la vigne est donc essentiel pour les sarments. C'est pourquoi Jésus continue: " Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire ". Le terme " demeurer ", utilisé onze fois dans ce passage, est toujours suivi de l'expression " porter du fruit ". Porter du fruit est le propre des disciples qui écoutent la parole de Dieu avec un cœur attentif. Ce fut aussi le cas de Joseph qui, ayant entendu la parole de Dieu de la part de l'ange, garda le rêve du Père, emmenant avec lui Marie et son fils.