Parole de Dieu chaque jour

Prière de la vigile
Parole de dieu chaque jour
Libretto DEL GIORNO
Prière de la vigile
Samedi 4 mars


Lecture de la Parole de Dieu

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Celui qui vit et croit en moi,
ne mourra pas.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Luc 5,27-32

Après cela il sortit, remarqua un publicain du nom de Lévi assis au bureau de la douane, et il lui dit : " Suis-moi. " Et, quittant tout et se levant, il le suivait. Lévi lui fit un grand festin dans sa maison, et il y avait une foule nombreuse de publicains et d'autres gens qui se trouvaient à table avec eux. Les Pharisiens et leurs scribes murmuraient et disaient à ses disciples : " Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? " Et, prenant la parole, Jésus leur dit : " Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades ; je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs, au repentir. "

 

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu,
dit le Seigneur.

Gloire à toi, ô Seigneur et louange à toi.

Ce passage évangélique nous montre Jésus qui sort encore une fois de la maison. C’est une invitation à sortir nous aussi avec lui de nos habitudes protectrices, et surtout à ne plus vivre pour nous-mêmes mais pour les autres. Devant nous il y a le grand monde de nos villes, de nos périphéries, qui continuent à être souvent des lieux de tristesse et de violence. Ils sont en cela semblables aux lieux que Jésus parcourt. Mais Jésus n’est pas distrait, contrairement à nous. Combien de fois nous parcourons les rues de nos villes, repliés sur nos problèmes et résignés face au monde tel qu’il est. Pour Jésus, cheminer veut dire rencontrer, aider les personnes à se libérer de la tristesse et de la résignation. Ce jour-là, justement, alors qu’il marchait dans les rues, il remarqua un publicain nommé Levi. Lui aussi, comme les autres publicains, était considéré comme un pécheur public, et donc inadapté à l’Évangile, pourrait-on dire. Mais pour Jésus, personne n’est inadapté à l’Évangile, pas même le plus grand des pécheurs. En effet à peine l’avait-il vu, il l’appela ; et ce publicain, aussitôt, comme l’avaient fait les autres disciples avant lui, se leva, quitta le bureau des douanes et se mit à suivre Jésus. Ce qui compte pour celui qui écoute la voix du Seigneur n’est pas là où il en est mais la rapidité à écouter l’appel et à le suivre. Levi, après s’être levé et être devenu disciple, n’était plus le même qu’avant. Il était devenu un autre homme, parce qu’il avait changé son cœur. Et il le montra tout de suite : il voulut que ses amis aussi (publicains et pécheurs, que tous devaient éviter selon les dispositions pharisaïques), rencontrent Jésus comme lui l’avait rencontré. C’est le sens de la mission qui est justement celle de tout appelé, de tout disciple. Le pape François a très à cœur cette scène de l’Évangile, qui constitue selon lui un exemple nécessaire pour tout disciple. Les amis de Levi avaient eux aussi besoin d’être aimés, peut-être plus que les autres. C’est pourquoi ils ont l’intuition de la beauté de l’amour de Jésus et se rassemblent autour de lui. Le banquet de fête exprime bien la joie d’être en compagnie de Jésus. Vraiment il est venu chercher les pauvres et les pécheurs. Et ceux-ci s’en rendent compte. Aujourd’hui, le publicain Levi, avec tous les autres, sont devant nous afin que nous puissions imiter leur rapidité à se rassembler autour du Seigneur et à goûter la joie d’être sauvés. Pendant ce chemin spirituel de Carême, ils nous rappellent l’urgence de retourner avec tout notre cœur à Jésus et à le suivre dans son itinéraire vers la Pâques.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.