Parole de Dieu chaque jour

Le jour du Seigneur
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Le jour du Seigneur

5e dimanche de Pâques Lire plus

Libretto DEL GIORNO
Le jour du Seigneur
Dimanche 28 avril

5e dimanche de Pâques


Première lecture

Actes des Apôtres 9, 26-31

Psaume responsorial

Psaume 21 (22)

Tu seras ma louange, Seigneur,
dans la grande assemblée.

Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.
Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;
ils loueront le Seigneur, ceux qui le cherchent :
« À vous, toujours, la vie et la joie ! »

La terre entière se souviendra et reviendra vers le Seigneur,
chaque famille de nations se prosternera devant lui :
« Oui, au Seigneur la royauté,
le pouvoir sur les nations ! »

Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;
on annoncera le Seigneur aux générations à venir.
On proclamera sa justice au peuple qui va naître :
Voilà son œuvre !  
 

Deuxième lecture

1 Jean 3, 18-24

Lecture de l'Évangile

Alléluia, alléluia, alléluia.

Hier, j'ai été enseveli avec le Christ,
Aujourd'hui je ressuscite avec toi qui es ressuscité.
Avec toi j'ai été crucifié,
souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton Royaume.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Jean 15, 1-8

 

Alléluia, alléluia, alléluia.

Hier, j'ai été enseveli avec le Christ,
Aujourd'hui je ressuscite avec toi qui es ressuscité.
Avec toi j'ai été crucifié,
souviens-toi de moi, Seigneur, dans ton Royaume.

Alléluia, alléluia, alléluia.

Homélie

Jésus, avec l'image de la vigne et des sarments, montre la prophétie de l'unité des disciples avec lui. Jésus a donné cette image aux disciples lors du dernier repas, en guise de testament. Les prophètes l'ont souvent utilisée pour décrire le lien d'amour entre Dieu et son peuple. Ce soir-là, Jésus l'a interprétée d'une manière nouvelle. La vigne n'était plus le peuple d'Israël, mais lui-même: " Je suis la vraie vigne ". Et il ajoute aussitôt : " et vous, les sarments ". Les disciples sont liés au Maître comme les sarments à la vigne. C'est à partir du tronc que la sève arrive aux branches et qu'elles peuvent porter du fruit.
La sève qui maintient toute la vigne en vie est l'amour de Jésus, pas le nôtre. C'est la communion entre le Père et le Fils à laquelle nous sommes appelés à participer. Par la grâce, certainement pas par le mérite. En fait, il nous est seulement demandé d'accueillir cet amour, ou plutôt, comme le suggère la page de l'Évangile, de l'habiter. Six fois, en huit lignes, Jésus répète: " demeurez en moi ", " Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là porte beaucoup de fruit ", " Si quelqu'un ne demeure pas en moi, il est, comme le sarment, jeté dehors, et il se dessèche ". Ce soir-là, les disciples ne comprennent pas ; peut-être même se demandent-ils: que signifie rester avec lui puisque c'est lui qui est sur le point de partir ? Jésus a utilisé cette image pour qu'elle reste gravée dans leur esprit. Ceux qui restent pour écouter l'Évangile restent avec Jésus et Jésus avec eux. Dans la tradition orientale, il existe une belle icône qui représente cela. Au centre est peint le tronc de la vigne sur lequel Jésus est assis, l'Écriture ouverte. De ce tronc partent douze branches sur chacune desquelles est assis un apôtre, l'Écriture ouverte dans ses mains. C'est l'icône de la nouvelle communauté qui naît de Jésus, la vraie vigne. Ce livre ouvert dans les mains de Jésus est le même que celui de chaque apôtre. C'est la vraie sève qui permet d'aimer non pas avec des mots ou avec la langue, mais avec des actes et en vérité. C'est aussi le livre qui se trouve dans toutes nos communautés, partout dans le monde. C'est notre vigne, l'unique vigne, avec la multiplicité de ses branches. C'est la Parole de Dieu qui nous tient ensemble.

La prière est le coeur de la vie de la Communauté de Sant'Egidio, sa première "oeuvre". Au terme de la journée chaque Communauté, petite ou grande, se recueille en prière autour du Seigneur pour écouter sa Parole et Lui adresser son invocation. Les disciples ne peuvent pas ne pas rester aux pieds de Jésus, comme Marie de Béthanie, pour choisir "la meilleure part" (Lc 10,42) et apprendre de Lui les mêmes sentiments (Phil 2,5).

Chaque fois la Communauté, revenant au Seigneur, fait sienne la demande du disciple anonyme: "Seigneur, apprends-nous à prier" (Lc 11,1). Et Jésus, maître de prière, continue à répondre: "Quand vous priez, dites: Abbà, Père".

Quand on prie, même dans le secret de son propre coeur, on n'est jamais isolés ou orphelins; on est de toute façon membres de la famille du Seigneur. dans la prière commune apparaît clairement, outre le mystère de la filiation, également celui de la fraternité.

Les Communautés de Sant'Egidio répandues à travers le monde se rassemblent dans les divers lieux choisis pour la prière et présentent au Seigneur les espérances et les douleurs des "foules désemparées et abattues" dont parle l'évangile (Mt 9,36). Dans ces foules anciennes sont inclus les habitants des villes contemporaines, les pauvres mis aux marges de la vie, tous ceux qui attendent d'être pris à la journée (Mt 20).

La prière commune recueille le cri, l'aspiration, le désir de paix, de guérison, de sens et de salut que vivent les hommes et les femmes de ce monde. La prière n'est jamais vide. Elle monte incessante vers le Seigneur afin qu'il change les pleurs en joie, le désespoir en allégresse, l'angoisse en espérance, la solitude en communion. Et que le Règne de Dieu vienne vite parmi les hommes.