« Je m’appelle Melinda, j’ai huit ans et je voudrais dire merci pour l’avenir radieux que vous m’avez offert » : c’est avec une voix tremblant d’émotion, mais d’un ton décidé, que la petite Melinda s’adresse à l’audience venue en nombre pour remplir la salle Benoît XIII de l’institut San Gallicano pour la présentation du livre écrit par sa mère, Pacem Kawonga, « un avenir pour mes enfants ».
Elle est belle, dans sa robe « de princesse », comme l’a dit, peu avant elle, l’écrivain Patrizia Carrano, intervenue à la présentation avec Giampaolo Cadalanu, Maite Bulgari et Andrea Riccardi. Et sa mère dit à juste titre qu’elle est fière d’elle. Melinda est le témoignage vivant de cette nouvelle génération qui grandit au Malawi, grâce à DREAM, le programme de lutte contre le SIDA de la Communauté de Sant’Egidio. Et grâce à l’engagement de femmes courageuses comme Pacem, qui, comme l’a dit Andrea Riccardi, « ont fait, du désir de ne pas mourir, l’engagement à faire vivre les autres ».
La présentation du libre de Pacem Kawonga a été l’occasion de donner la voix à ces femmes, de rendre hommage à leur ténacité dans la résistance à la douleur et à la stigmatisation, et puis dans la force d’embrasser ce rêve (celui de DREAM et de Sant’Egidio) qui construit, silencieusement, mais avec efficacité et détermination, un destin différent pour les hommes et les femmes en Afrique. |