La Communauté de Sant’Egidio de Hongrie organise un congrès sur le thème « Les Tsiganes : des Européens sans patrie », le 22 janvier, à l’Académie des Sciences de Budapest.
L’initiative répond à l’exigence de réagir à la série d’attentats commis en Hongrie ces deux dernières années contre les Tsiganes, en exprimant de la compassion pour les victimes et en refusant les préjugés et les violences verbale et physique, qui blessent de manière tragique non seulement les personnes prises pour cibles, mais aussi les auteurs de ces violences et la société tout entière.
La Communauté de Sant’Egidio entendait ainsi réunir les voix solidaires de la population rom et donner des arguments à même d’opposer aux dérives antigitanes une véritable culture de l’accueil et de la dignité de la personne ainsi que des pistes d’intégration.
Sont notamment intervenus à ce congrès : Péter Szőke, responsable de la Communauté de Sant’Egidio en Hongrie et fonctionnaire du Ministère des Affaires Etrangères ; Katalin Katz, de la Hebrew University, Jerusalem, spécialiste de renommée internationale de l’Holocauste des roms ; Ceija Stojka, écrivain rom de nationalité autrichienne, rescapée de l’Holocauste ; János Ladányi, de l'Université Corvinus de Budapest; Mgr Marco Gnavi, de la Communauté de Sant’Egidio ; Mgr János Székely, évêque auxiliaire d’Esztergom-Budapest, responsable de la Conférence épiscopale hongroise pour la pastorale des Tsiganes et une femme rom hongroise, mère et grand-mère de deux enfants tsiganes tués l’an dernier à Tatárszentgyörgy. |