Les images de l’immigration, celles qui nous sont parvenues encore ces dernières semaines, montrent des visages épuisés et apeurés d’hommes, de femmes et d’enfants qui, à la recherche d’accueil et de protection en Europe, accostent sur les rives de notre continent, après des voyages particulièrement périlleux.
La plupart ne parvient pas à la moitié du parcours : beaucoup, personne ne sait combien, ne réussissent pas à rejoindre les côtes nord-africaines parce qu’ils meurent au cours de la longue traversée du désert. D’autres trouvent la mort dans ce bras de mer qui sépare l’Afrique de l’Europe. Ce sont des hommes et des femmes qui fuient la faim, la guerre, les persécutions, la pauvreté ou les catastrophes naturelles à cause desquelles on meurt encore dans beaucoup de parties du monde.
Ce sont des êtres humains qui, par désespoir, risquent leur vie pour atteindre cette Europe qui représente le salut pour eux-mêmes et pour leurs enfants.
Le nombre des morts établi par les médias a augmenté ces derniers mois. Alors que l’Italie s’apprête à prendre des mesures législatives à l’encontre de ces mêmes réfugiés, il est primordial d’attirer l’attention de l’opinion publique sur les histoires d’hommes, de femmes et d’enfants qui demandent la solidarité à l’Europe sans être considérés simplement comme des « clandestins ».
Oublier, refouler, se résigner à la normalité des tragédies de l’immigration signifie faire mourir une seconde fois ceux qui sont morts dans l’espoir d’arriver en Europe.
On pourra obtenir des informations et des récits sur les victimes des voyages vers l’Europe.